
Impayés depuis une année, environ un millier des agents de l’administration centrale de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) dénoncent leur non pris en charge par l’Etat. Ces fonctionnaires ont multiplié des mouvements de protestation depuis quelques mois sans que la solution ne soit trouvée en dépit des promesses de la hiérarchie. Promis d’être insérés dans le fichier de paye de l’ESU au dernier trimestre 2019, ce personnel en service n’a retrouvé que 21 noms sur les 1322 agents légalement détenteurs des numéros matricules après plusieurs années de prestation.
« L’enveloppe pour le nouveau est disponible depuis juillet mais la guerre au niveau du poste de secrétaire général n’a pas arrangé les choses. Le SG intérimaire qui sait qu’il n’a que quelques temps là bas, essaye, ensemble avec ses collaborateurs, de dévier cette somme pour leur faire attendre l’année prochaine », confie sous l’anonymat un syndicaliste.
« Nous avons un problème de cadre organique », nuance un autre syndicaliste, réputé proche collaborateur du SG ai par les agents. Et d’expliquer : « nous avons fait plusieurs années avec des modiques primes. Nous avons lutté et obtenu un nouveau barème salarial. Ceci étant acquis, les anciens ont le droit de percevoir après tant de souffrances. Nous allons voir le dossier des nouveaux avec le reste de l’enveloppe ».
Des sources proches du ministère font état d’un nouveau barème salarial variant entre 800.000 Francs Congolais et 1.200.000 FC. Pour calmer ce nouveau vent mauvais qui souffle à l’ESU après les échauffourées enregistrées tout récemment entre les proches du secrétaire général suspendu et réhabilité, Wivine Yenga et le Secrétaire général intérimaire, Kamina Kabangu, le nouveau ministre de tutelle, Thomas Luhaka Losendjola, a promis de recevoir jeudi dans son cabinet une délégation des agents impayés.
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